Dans le cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2025, une myriade d’amendements instaurant de nouvelles taxes sur les produits agro-alimentaires a été votée à l’Assemblée nationale. Alors que le texte arrive au Sénat, avec d’ores et déjà une aggravation de la fiscalité sur les boissons sucrées, les entreprises agro-alimentaires (98% de TPE-PME) en appellent à la sagesse du Sénat pour prendre en compte les conséquences potentielles qu’auraient de nouvelles taxes sur la compétitivité des entreprises, le pouvoir d’achat des Français et la structuration de certaines filières agricoles françaises.
« Alors que les indicateurs économiques de notre pays se dégradent de jour en jour (explosion des faillites, restructuration de certains secteurs économiques, effondrement de la balance commerciale agro-alimentaire française), la course pour combler le déficit de l’État coûte que coûte continue avec la mise en place de taxes supplémentaires qui pourraient être mortifères pour la 1ère industrie de France. Les 20 000 entreprises de l’agro-alimentaire agissent en responsabilité et fabriquent au quotidien des produits à très haut niveau de qualité. Nous en appelons désormais à la sagesse du Sénat pour que ces aberrations cessent au plus vite au risque de mettre notre industrie, déjà fragilisée, en péril. Nous sommes bien entendu à la disposition du Gouvernement pour évoquer plus largement les enjeux de santé publique avec lui. »
Jean-François Loiseau, Président de l’ANIA.
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