1er octobre – Congrès stratégies commerciales by LSA

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Le congrès stratégies commerciales by LSA, c’est le + grand congrès des dirigeants de la consommation.
Jean-François Loiseau, Président de l’Ania, a participé aujourd’hui à la table ronde sur la thématique “EGAlim : faut-il réformer la loi?” devant + de 500 personnes.

Retour sur les principales prises de position de Jean-François Loiseau, Président de l’Ania, lors de la table ronde intitulée “EGAlim : faut-il réformer la loi?”

À la question : “faut-il réformer Egalim ?”
La réponse de @JeanFLoiseau est simple : « Il ne faut surtout pas réformer cette loi, il faut juste correctement l’appliquer ce qui n’est malheureusement toujours pas le cas aujourd’hui. Il y a de vrais axes de travail et de progrès sur la sanctuarisation de la matière première agricole, les clauses de révision automatiques, le SRP+10 ou encore les centrales internationales. L’ANIA représente 19 000 entreprises dont 98% de TPE-PME qui seraient lourdement impactées économiquement (frais de juristes ou avocats) si une nième loi devait arriver. Pas de sur-administration et de sur-réglementation. Nous demandons également à la DGCCRF de mieux contrôler toutes les dérives des distributeurs. »

Sur la contractualisation amont :
« C’est un faux débat. Plus de 2/3 de l’amont agricole est déjà contractualisé (lait/céréales/volailles) »

Sur l’option 3 :
« C’est une des options les plus transparentes car il y a un contrôle de la véracité des informations par une profession assermentée : celle des commissaires aux comptes. Ils procurent une attestation en amont de la négociation sur la part de la MPA et ils s’assurent du respect de la non-négociabilité de cette dernière. »

Sur la réalité économique des entreprises et la construction du prix en marche avant :
« Il y a une réalité agricole avec des aléas extrêmement importants dont il faut tenir compte, notamment sur les marchés mondiaux pour le lait, le blé ou la volaille par exemple. Après 15 ans de déflation, l’inflation alimentaire était nécessaire pour les entreprises qui n’ont toujours pas réussi à répercuter l’intégralité des hausses de leurs coûts de production et des aléas que subissent les moyens de production. La construction du prix en marche avant est primordiale mais pour être efficace, elle ne doit pas s’arrêter aux portes des distributeurs. »

Sur l’attractivité de l’industrie et sa compétitivité :
J’aimerais aborder un sujet dont personne n’a parlé depuis ce matin. Derrière nos 19 000 entreprises il y a plus de 510 000 emplois qui participent à l’économie de nos territoires et qui créant de la valeur. Force est de constater malheureusement que sur la scène internationale, nous sommes passés de la 3è à la 6è place à cause du manque de rentabilité des industriels. Il en va de la compétitivité de nos entreprises.»

Enfin sur les centrales internationales :
Notre position est claire : « Tout ce qui est produit en France, vendu en France mais négocié à l’étranger doit respecter la loi française. » Nous ne voulons pas être amenés dans un autre pays Européen pour négocier la part de matière première agricole de nos produits. Je crois qu’il faut mettre tout le monde face à ses responsabilités et ses contradictions. »

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