Comme beaucoup d’entre nous, Axelle, Chloé, Clément et Arthur se posent des questions sur leur alimentation .
Des marques de l’agroalimentaire se sont prêtées au jeu pour les accueillir et répondre à leurs interrogations.
Depuis quelques années, les consommateurs expriment de nouvelles attentes : davantage de transparence vis-à-vis des modes de production, ou du choix des ingrédients d’un produit par exemple. Pour répondre à ces attentes légitimes, les entreprises agroalimentaires se sont engagées dans des démarches volontaires d’optimisation nutritionnelle des produits, sur des modes de production plus durable, ou encore sur la transparence en matière d’origine des ingrédients.
Le programme « Qu’est-ce qu’on mange ? » permet de répondre de manière pédagogique aux questionnements des consommateurs. Le concept s’articule autour d’un roadmovie d’étudiants sensibles aux problématiques d’alimentation, de nutrition, de santé ou d’environnement, partis à la rencontre de celles et ceux qui fabriquent ce qu’ils mangent au quotidien. Chaque vidéo et infographie répond, par la voix de l’étudiant, à une question simple que tout le monde se pose sur les aliments.
Moi c’est Chloé, étudiante en agroalimentaire. Quand je regarde la date de péremption du lait UHT, je vois qu'il peut se conserver plusieurs mois... Alors je me demande si on retrouve les bénéfices nutritionnels du lait cru dans les bouteilles de lait UHT. Je me suis donc rendue chez Lactel, dans la laiterie de Vitré, pour en savoir plus sur ce sujet.            
Moi c’est Axelle, étudiante en agroalimentaire. Saviez-vous que seule 1 bouteille plastique sur 2 est recyclée en France ? C’est peu ! Je me demande si les entreprises agroalimentaires prennent en compte l’impact des emballages sur l’environnement.Je me suis donc rendue près de Beaune, chez Coca-Cola European Partners, pour voir comment ils agissent sur ce sujet.            
Je suis Axelle, étudiante en agroalimentaire. Pour trouver la réponse à cette question, je suis allée à la rencontre des équipes nutrition de Kellogg’s au siège de l’entreprise, en banlieue parisienne…             
Je suis Clément, étudiant en agroalimentaire. Pour trouver la réponse à cette question, je suis allé près du Mans sur le site de fabrication des rillettes Bordeau Chesnel.            
Moi c’est Arthur, étudiant en agroalimentaire. Quand je fais mes courses, je regarde l’origine des produits et j’essaye d’acheter local quand je le peux. Je me demande s’il est toujours possible pour les entreprises agroalimentaires de s’approvisionner en circuits courts ? Pour en savoir plus, je me suis rendu chez Charles & Alice, près de Valence, dans la Drôme.            
Je suis Chloé Dupoux, étudiante à AgroParisTech au sein de la promotion 2018. Après le domaine « Ingénierie des aliments, biomolécules et énergie » en deuxième année et une spécialisation en « Economie et Gestion d’Entreprise », je m’oriente vers des métiers au profil marketing et métiers tournés vers la Responsabilité Sociétale des Entreprises.
Amatrice d'activité en plein air, pour me ressourcer, j'aime me balader dans les calanques et escalader les falaises du sud de la France d'où je suis originaire. J'aime également cuisiner et préparer desserts et gâteaux pour régaler ma famille. Ma spécialité : des financiers noix/chocolat
Je suis Axelle Mahomed-Isop, étudiante à AgroParisTech au sein de la promotion 2019. Après avoir suivi le domaine « Ingénierie des aliments, biomolécules et énergie » en deuxième année, je me suis orientée vers des stages dans le domaine du marketing, d‘abord en marketing social à l’INRA puis en tant qu’assistante chef de produits chez Marketing Alternative Produits.
En dehors des cours, depuis mon plus jeune âge, je joue au basket. J’aime aussi cuisiner et vivre des expériences culinaires pour trouver de nouvelles recettes, notamment au travers de nouveaux lieux et de nouveaux pays que j’ai eu la chance de découvrir !
Je suis Clément Gautier de La Plaine, étudiant à AgroParisTech au sein de la promotion 2019. Au cours de ma formation en « Gestion et ingénierie de l’environnement » j’ai pu réaliser un stage en tant que chargé de projet en transformation alimentaire pour la Fédération Française des Banques Alimentaires, me permettant de découvrir la filière agroalimentaire Française sous un œil tant professionnel que social.
Parallèlement à mes études, la voile et le rugby sont deux activités que je pratique régulièrement.
Je suis Arthur Blancpain, étudiant à AgroParisTech au sein de la promotion 2019. Après avoir suivi le domaine « Ingénierie des aliments, biomolécules et énergie », je me suis orienté vers des stages dans le domaine des circuits courts. Je voudrais maintenant me spécialiser en Responsabilité Sociétale des Entreprises.
J'aime à croire que je suis également un artiste. J'ai organisé avec des amis plusieurs spectacles au sein de l'école et je prends aussi des cours d'improvisation théâtrale. J'aime cuisiner pour mes amis : j'adore faire des risottos, mais j'ai horreur de faire la vaisselle...
En fait, c’est diminuer le sucre et le sel, et augmenter la quantité de nutriments positifs comme les fibres apportées par les céréales complètes, les vitamines et les minéraux.
Ils ont par exemple : • diminué de 45 % le sel dans les produits vendus en France depuis 1999 • diminué de 8 % la teneur en sucres simples depuis 2010 • augmenté de 14 % les fibres depuis 2010
Moi avec Laurence Braure, Responsable nutrition et Sophie Ponet, Directrice de la communication
Au départ, un choix d'améliorer les produits
En prenant en compte différents critères :• les besoins et les recommandations nutritionnelles • les attentes des consommateurs (en terme de goût, texture…) • les produits existants sur le marché et l’évolution du marché
Les goûts et les habitudes des consommateurs sont pris en compte : les nouvelles recettes sont testées à leur domicile ou dans des centres d’analyses sensorielles.
Il s’agit d’ingrédients ajoutés en petite quantité à une recette pour préserver ou améliorer les qualités du produit. Par exemple :• Des conservateurs pour empêcher le développement de bactéries ou moisissures ;• Des texturants pour améliorer la tenue des aliments ;• Des antioxydants pour éviter l’oxydation c’est-à-dire la dégradation du goût et de la couleur ;• Ou encore des colorants pour conserver l’aspect visuel du produit.
C’est la sélection des ingrédients et la préparation qui permettent d’obtenir le goût, la texture, la couleur et la conservation attendus.
Moi avec M. Dupety, directeur de l’usine
Les rillettes sont fabriquées, selon la recette traditionnelle de 1922, avec de la viande fraîche française choisie pour son goût et sa fermeté.
La préparation commence par la découpe des carcasses dans l’atelier par des spécialistes qui sélectionnent et découpent des morceaux tels que le jambon, l’épaule, l’échine ou la poitrine.
C'est cette découpe minutieuse de la viande, selon une taille régulière et précise, qui donne la texture des rillettes, riche en fibres et en morceaux, sans besoin d'ajouter de texturants.
4 étapes sont déterminantes pour obtenir les caractéristiques des rillettes.
C’est l’étape où les rillettes sont mises en pot.
Après 8h de cuisson, le dosage immédiat des rillettes encore chaudes permet d’obtenir, sans conservateur, un produit sain tout au long de sa durée de vie. L’ajout d’une couche de graisse issue de la cuisson des rillettes limite l’oxydation, évitant l’emploi d’antioxydant. L’opercule permet quand à lui d’empêcher la contamination en garantissant l’étanchéité du pot.
Pour les rillettes sans graisse de couverture, une technique d’operculage à chaud a été développée pour limiter l’oxydation de surface.
Un savoir-faire décliné sur les rillettes de poulet rôti en cocotte, qui ne contiennent également aucun additif. Seules les rillettes d'oie et de canard contiennent aujourd'hui un conservateur, présent depuis la création de la recette.
Mais, grâce à l'évolution technologique et à un travail de recherche et développement, Bordeau Chesnel pourra assurer une conservation optimum de celles-ci, sans avoir besoin d'additif alimentaire, à l'instar des rillettes de porc et de poulet. En janvier 2018, 100% des rillettes Bordeau Chesnel n’auront donc plus besoin de conservateurs.
C’est une PME familiale avec plus de 35 points de vente en Savoie, Haute-Savoie, Ain et région lyonnaise qui emploie 400 personnes.L’entreprise dispose de son propre site de fabrication à Aix-les-Bains où elle produit tous les pains et pâtisseries qu’elle distribue ensuite dans ses magasins.
J’ai rencontré Pascal Cantenot, le cofondateur de La Panière.Pour commencer, il m'a expliqué le fonctionnement de sa filière blé.
J’ai appris que La Panière a choisi de s’approvisionner exclusivement en blé d’origine française pour ses pains classiques (à base de farine blanche) et plus précisément de blé venant des régions dauphinoise et dijonnaise.Et en plus, cette farine fait l'objet d'une démarche appelée "Agri-Éthique" depuis 2009.
Moi, devant les silos de farine.
Pour les pains spéciaux (pain aux céréales par exemple), la Panière s’approvisionne depuis 10 ans chez un meunier Bio des Hautes-Alpes qui achète du blé en France et en Italie.
La volonté de s’approvisionner localement ne s’arrête pas au blé. Saumon fumé, charcuterie, etc. La Panière s’approvisionne en région lorsque les produits sont disponibles et que la qualité est au rendez-vous !