Normandise, de l’extrusion au pet food

Jean Charles Duquesne, directeur R&D de l’entreprise la Normandise, s’est engagé depuis deux ans dans un projet innovant. Dès 2006, ce spécialiste de l’alimentation pour animaux domestiques identifie un nouveau créneau de développement, celui de la cuisson par extrusion ayant comme objectif une meilleure digestion. Grâce aux perspectives d’emploi qu’ouvrent cette nouvelle valorisation, La Normandise n’a pas eu de mal à obtenir des soutiens de sa région.

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Auteur

Françoise Gorga

Françoise Gorga

Directeur recherche & innovation

Au sein de l’équipe Alimentation-Santé, Françoise Gorga a pour mission la coordination des actions ANIA visant à promouvoir la R&I dans le secteur agroalimentaire : plan industriel agroalimentaire, comité stratégique de la filière alimentaire, plateforme Food For Life France, projets collaboratifs de R&I…

Auparavant, elle a occupé pendant 4 ans un poste de règlementaire sur le thème qualité/sécurité des aliments, toujours au sein de l’ANIA.

Françoise Gorga assure la coprésidence du GT « Alimentation du Futur » du Fonds français pour l’Alimentation et la Santé et la GT « Innovation et Performance industrielle » du GFI.

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    Saviez-vous que 98% des industries alimentaires sont des TPE-PME ?


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    L’industrie agroalimentaire française est la plus importante du pays par le chiffre d’affaires

    Chez Normandise, de l’extrusion au pet food, il n’y a qu’un pas…

    Comment sont ils passés de la théorie à la pratique dans leurs usines ?

    Entretien avec Jean Charles Duquesne, directeur R&D de l’entreprise la Normandise.

    Vous aviez donc une idée … comment êtes-vous alors passé de la théorie à la pratique dans vos usines ?

    La mise en place d’un dossier nous a mobilisés pendant une année entière. Nous savions que nous avions beaucoup à gagner dans le développement de ces produits présentant une valeur ajoutée forte sur le marché de la nutrition animale. Notre entreprise s’est alors rapprochée des acteurs de la recherche en extrusion agro-alimentaire. Notre collaboration avec le CRITT 2ABI a permis d’allier nos idées à leur savoir-faire technique notamment lors d’essais dans leurs usines pilotes publiques.

    Mais tout ceci est certainement compliqué à financer ? Comment vous êtes-vous organisé ?

    Dans un premier temps, nous avons contacté l’antenne d’OSEO de la région Normandie. Leurs conseillers nous ont alors permis d’obtenir les prêts nécessaires au démarrage de notre projet et de constituer un dossier solidement ficelé, indispensable pour être ensuite accepté auprès des administrations régionales. Une fois ces étapes réalisées, les financements régionaux nous ont été facilement accordés notamment grâce aux perspectives d’emplois que ce projet allait générer dans la région.

    Avez-vous pris des précautions particulières quant à la protection industrielle de votre projet ?

    Nous avons en effet déposé une enveloppe Soleau à l’INPI. Cette protection suffit à un projet de R&D comme celui-ci. Les démarches associées sont simples et très bien expliquées sur le site internet de l’institut.

    Aujourd’hui quel bilan tirez-vous de ce projet ?

    Nous recherchons des partenariats pour vendre notre procédé basé sur la technologie de l’extrusion à ceux qui souhaiteraient l’intégrer à leur outil de production.