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Le Point sur l’affaire de la viande de cheval
Début février, suite à la réalisation d’une « analyse ADN » sur un de ses produits, un industriel a retrouvé de la viande de cheval dans des plats préparés, en lieu et place de la viande de bœuf. C’est bien la première fois que le secteur agroalimentaire se trouve confronté à une fraude de ce type, qui porte sur la nature de la viande.
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Mini-sondage
Alors que le 50ème salon International de l’Agriculture vient de fermer ses portes, la filière tout entière est confrontée à un scandale sans précédent, à une fraude d’un nouveau genre que nous n’avons pas pu anticiper et donc éviter. Celle d’un importateur et ses intermédiaires financiers qui ont volontairement acheté et livré à nos entreprises, en contrefaisant les étiquettes, de la viande de cheval au lieu de bœuf. La DGCCRF et les Ministères ont reconnu que notre industrie n’était pas coupable de ces agissements inacceptables, mais nous n’en restons pas moins responsables. Responsables, vis-à-vis du consommateur, des produits que nous mettons sur le marché. Responsables aussi par rapport aux 500 000 Femmes et Hommes qui ont comme objectifs d’offrir aux Français des produits de qualité et source de plaisir, et qui sont aujourd’hui atteints par cette crise.
Si cette fraude ne doit pas faire oublier les progrès réalisés depuis plus de 50 ans par le secteur et qui font du modèle alimentaire français un exemple à travers le monde, nous devons réagir vite et fort afin que cela ne se reproduise plus. A ce titre, plusieurs mesures vont être mises en œuvre dans les jours à venir.
Le secteur agroalimentaire s’est engagé à renforcer les autocontrôles et les audits existants, en mettant notamment en place, avec les pouvoirs publics, une « Charte anti-fraude ».