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Note de conjoncture n°36 – Août 2012

L’édito:
La tentation d’une île. Si seulement la France était une île coupée du reste du monde! Finis les tourments liés à la situation économique désastreuse de nos voisins.

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    Focus du mois

    Taux de change effectif des IAA

    note-conjoncture-36-01-1

    – Le graphique ci-dessus présente l’évolution du taux de change effectif nominal de l’industrie agroalimentaire française. Celui-ci est calculé en pondérant l’ensemble des taux de change bilatéraux de la France vis-à-vis de ses partenaires par le poids de ces derniers dans nos échanges extérieurs de produits agroalimentaires.
    – L’indice ainsi construit mesure la variation de la compétitivité prix de l’industrie française qui est liée aux effets de change. Depuis le pic enregistré en mars 2009, le taux de change effectif nominal des IAA s’est déprécié de 24,8% ce qui indique que la contrainte monétaire est bien moins forte qu’il y a quelques années. En d’autres termes, même si une dépréciation serait bienvenue, ce n’est pas le taux de change qui constitue le handicap majeur des entreprises agroalimentaires à l’exportation.
    – Il est toutefois possible de constater sur ce graphique le rôle déterminant que joue le taux de change dans nos exportations. Nous représentons la variation de ces dernières que nous mettons en parallèle avec l’évolution du taux de change effectif (l’échelle est inversée de sorte qu’une hausse de la courbe constitue une dépréciation). Ainsi, lorsque le taux s’apprécie, les exportations ont tendance à ralentir et vice-versa.