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L’impact environnemental des produits est un enjeu majeur de compétitivité des entreprises. L’industrie alimentaire n’échappe pas à l’attention des consommateurs sur la dimension environnementale de son activité. Depuis 2013, la Commission européenne travaille à une méthodologie d’évaluation pour les organisations (Organization Environmental Footprint, OEF) et pour les produits (Product Environemantal Footprint, PEF). Le projet PEFMED s’inscrit dans cette démarche d’harmonisation européenne de l’évaluation de l’impact environnemental des produits. L’Ania participe à ce projet européen du programme Interreg MED. Ce projet est cofinancé par le Fond Européen de développement, et bénéficie d’un soutien financier du programme de financement du programme de coopération transnationale Interreg MED, le budget du projet : 2.4m€, ERDF : 2.1m€. Il rassemble 10 partenaires de 6 pays européens : Italie, France, Espagne, Portugal, Grèce, Slovénie. Ce projet de 3 ans a débuté en Septembre 2016 et durera jusqu’ à Avril 2019. Il a pour objectif de soutenir les entreprises alimentaires dans l’application du PEF. Le projet consiste tout d’abord à évaluer la faisabilité du PEF dans 9 régions méditerranéennes et à affiner les méthodologies déployées. Ensuite, il proposera pour chaque secteur alimentaire des stratégies marketing et/ou des solutions d’éco-innovation afin de maintenir la compétitivité des entreprises au regard de leur impact environnemental.
Les buts :
-Promouvoir des interventions d’innovations éco systémiques ciblées vers le secteur agroalimentaire.
-Augmenter la valeur marchande des productions PEF, et guider un changement d’esprit du modèle de production agroalimentaire traditionnel vers une approche de PEF.
-Support du but des stratégies de spécialisation intelligentes (RIS3) liés à l’innovation de la production agroalimentaire et industrielle.
Les résultats :
-Scenarios d’intervention (actions technologiques et managériales) pour améliorer les neuf chaines d’approvisionnement et les groupes d’empreintes environnementales et les aspects sociaux clés avec une approche territorialisée.
– Mise en œuvre de stratégies marketing pour communiquer les performances environnementales clé des neuf chaines de produits par transparence, fiabilité et comparabilité.
– Feuilles de route nationale pour étendre l’approche de l’empreinte environnementale à de nouvelles chaînes d’approvisionnement agroalimentaire MED et des groupes et favoriser l’innovation de PME.
-Les plateformes web Wiki facilitent la création rapide, le partage, et le transfert de connaissance collaborative dans une façon fortement accessible et visible.
-Bons de connaissance et nouveaux services d’éco-innovation devant être fournis les associations agroalimentaires.
L’ANIA est partenaire du projet REINWASTE “REmanufacture the food supply chain by testing INnovative solutions for zero inorganic WASTE”.
Ce projet contribue à la promotion des capacités d’innovation en Méditerranée pour développer une croissance intelligente et durable. Il s’appuie sur l’activité transnationale de clusters agroalimentaires, représentant un secteur clé en région méditerranéenne.
REINWASTE a pour objectif d’accompagner les Entreprises agroalimentaires de la rive nord de la Méditerranée dans une démarche « zéro déchet inorganique », pour devenir plus compétitives et plus vertes.
Le projet cible les PME qui s’attachent au développement et à l’innovation dans leur région et qui s’impliquent dans le domaine de la prévention des déchets agroalimentaires. Leur regroupement doit favoriser les collaborations entre entrepreneurs et les échanges d’expériences. Dans ce cadre, REINWASTE est conçu comme un projet test qui propose une nouvelle conception des produits et procédés afin de limiter la production de déchets inorganiques notamment en favorisant l’utilisation des matières biosourcées. Trois secteurs agroalimentaires clés de régions du Sud de l’Europe, vont identifier des solutions et les tester : l’horticulture en Andalousie, les produits laitiers en Emilie-Romagne et la viande en Provence-Alpes-Côte d’Azur. De plus, la région de Sarajevo – Est bénéficiera de l’approche méthodologique et participera à la phase de transfert.
Consortium
AGAPA, Agencia de Gestión Agraria y Pesquera de Andalucia, Granada, Chef de file
ASTER, Società consortile dell’Emilia-Romagna per l’Innovazione e il Trasferimento tecnologico, Bologna
ANIA, Association Nationales des Industries Agro-alimentaires, Paris
IFAPA, Instituto Andaluz de investigación y Formación Agraria, Pesquera, Alimentaria y de la Producción Ecológica, Seville
CRITT Agroalimentaire PACA, Centre Régional d’Innovation et de Transfert de Technologie, Avignon
FIAB, Federación Española de Industrias de la Alimentación y Bebidas, Madrid
UNIVERSITY OF EAST SARAJEVO, East Sarajevo
SEPE, CONFAGRICOLTURA, Confederazione Generale dell’Agricoltura Italiana, Rome
FEDERALIMENTARE Servizi, Federazione Italiane dell’Industria Alimentare, Rome
CHAMBRE REGIONALE D’AGRICULTURE, Aix-en-Provence
Durée du projet : de février 2018 à juillet 2020
Budget global : 2 361 310.50 €
RENDER
Pour promouvoir la mise en œuvre du principe de l’empreinte environnementale dans le secteur laitier au niveau européen.
L’Empreinte Environnementale du Produit (EEP) est une mesure multicritère de la performance environnementale d’un bien ou d’un service le long de son cycle de vie. L’information EEP est produite dans le but global de chercher à réduire les impacts environnementaux des biens et services en tenant compte des activités de la chaîne d’approvisionnement (de l’extraction des matières premières, à la production et à l’utilisation, à la gestion finale des déchets).
Le principal objectif du projet est de promouvoir la mise en œuvre du principe EPP (Empreinte Environnementale du Produit) au niveau européen en tant qu’outil clé pour évaluer et communiquer la performance environnementale au cours du cycle de vie aux consommateurs professionnels et aux parties prenantes.
L’ANIA est partenaire du projet européen DAINME-SME, qui a pour objectif d’améliorer l’économie circulaire des PME laitières des pays méditerranéens, à travers l’introduction de technologies innovantes et le développement de nouveaux produits laitiers.
Plus spécifiquement, les objectifs du projet DAINME-SME sont de :
Valoriser les sous-produits des fromageries
Passer de l’utilisation du lactosérum en aliments pour animaux à son utilisation dans la fabrication de produits alimentaires à haute valeur nutritionnelle pour l’alimentation humaine
Valoriser le lait de chèvre et le lait de brebis
Valider de nouvelles technologies de transformation alimentaire pour améliorer la durabilité et la qualité du produit final
Vous pouvez retrouver une présentation exhaustive du projet DAINME-SME sur le site web https://dainme-sme.eu/.
EU-MERCI
Les objectifs d’économie d’énergie sont un véritable enjeu pour les industries alimentaires : l’énergie est un poste de dépense important, néanmoins les spécificités de cette industrie complexifient l’atteinte des préconisations européennes. EU – MERCI vient soutenir les industries alimentaires dans l’atteinte des objectifs d’efficacité fixés par la règlementation européenne.
Création d’une communauté sur le thème de l’efficacité énergétique dans l’industrie alimentaire.
Stimuler l’éco-innovation dans l’industrie alimentaire
Et si des étudiants de toute l’Europe développaient de nouveaux produits alimentaires éco-innovants prêts à commercialiser ?
Organisation de concours de l’innovation alimentaire pour des étudiants, au niveau national et européen
Soutien financier aux entreprises pour développer et commercialiser les produits primés
Valeur ajoutée pour les entreprises : les entreprises bénéficient d’idées innovantes et d’un soutien financier à leur commercialisation. Elles pourront être accompagnées dans leur démarche éco-innovante par un réseau de professionnels.
Site : http://www.ecotrophelia.eu
Pour en savoir plus, veuillez consulter la lettre d’information du projet ci-dessous:
Défis et solutions communes des industries alimentaires et manufacturières
Comment les industries alimentaires peuvent-elles optimiser leurs procédés de fabrication et leurs usines, quelles sont les solutions que proposent les industries mécaniques ?
Comment peuvent-ils collaborer ? FoodManufuture les réunit pour mener cette réflexion !
Dialogue entre les secteurs
Conception d’une infrastructure de recherche interdisciplinaire pour promouvoir l’innovation, la compétitivité et la productivité de ces secteurs
Valeur ajoutée pour les entreprises : Cette réflexion sera la base du développement de futurs projets collaboratifs capables de répondre aux enjeux communs identifiés dans le cadre du projet.
Un équipement de traitement et de valorisation de déchets organiques à l’échelle du PME.
Le traitement des déchets organiques en conformité avec la législation européenne peut représenter un coût important pour les entreprises agroalimentaires. Et si un équipement permettait de les valoriser directement sur le site de production en produisant de l’énergie dans l’entreprise ?
Développement d’une machine de digestion anaérobie de déchets organiques, à petite échelle
Etude de la faisabilité de la valorisation de l’énergie dégagée de la biomasse dans l’entreprise
Valeur ajoutée pour les entreprises : Ce projet pilote vise à développer une solution rentable qui permettrait aux PME de gérer leurs déchets eux-mêmes, sans avoir recours à des sous traitants. Cela entrainera des économies sur les coûts de transport et de traitement et de meilleures conditions hygiéniques sur les sites de production.
Outils d’optimisation de systèmes de réfrigération pour des économies d’énergie et d’argent.
Enjeux : Un fonctionnement sous optimal d’un système de réfrigération peut coûter cher à l’entreprise. Cela étant souvent le cas – à l’insu de l’entreprise – le potentiel en économies d’énergie – d’argent – est grand. Il y a donc des opportunités à saisir. Le projet COOLSAVE vise à développer des outils d’analyse et d’amélioration de ces performances. Objectif : -15% en consommation d’énergie.
Etude de la consommation d’énergie dans l’industrie alimentaire
Mise au point d’un outil d’audit des systèmes de réfrigération
Élaboration d’un guide des meilleures pratiques, à destination des entreprises
Ateliers-formations, à destination des entreprises
Valeur ajoutée pour les entreprises : Des ateliers permettront la diffusion des résultats aux entreprises. Elles apprendront à utiliser cet outil pour améliorer l’efficacité de leurs installations. Une meilleure gestion de la réfrigération entraine des économies d’argent et un avantage éco-concurrentiel.
Diagnostic de la performance énergétique des procédés de fabrication de l’usine.
Le projet GIST vise à améliorer la performance environnementale des PME alimentaires européennes des secteurs de la viande, des produits laitiers et des fruits et légumes transformés. Basées sur les TIC, des solutions innovantes axées sur la gestion de la durabilité environnementale au stade de la transformation alimentaire seront développées.
Développement d’un outil de diagnostic des performances énergétiques des procédés de fabrication d’une usine alimentaire
Développement d’outils d’aide à la décision et de systèmes de surveillance en ligne simples et peu onéreux
Valeur ajoutée pour les entreprises : Un outil validé par les professionnels sera à disposition des PME intéressées par la gestion intégrée de la durabilité environnementale.
Construire des réfrigérateurs industriels plus économes en énergie
La réfrigération consomme 8% de l’énergie globale et produit 2,5% des émissions de gaz à effet de serre. Diminuer ces chiffres serait une avancée ! Imaginez un réfrigérateur ne contenant pas de fluide frigorigène défavorable pour l’environnement, qui consomme peu d’énergie et qui préserve la qualité des aliments !
Développement d’outils, concepts et solutions pour améliorer les techniques de réfrigération actuelles
Comparaison de techniques innovantes de réfrigération (contrôle avancé, stockage thermique, nanoparticules, réfrigérateur magnétique…) et étude de faisabilité de mise en œuvre
Valeur ajoutée pour les entreprises : Des applications concrètes des recherches devraient permettre une meilleure gestion des étapes de réfrigération, des économies d’argent et un avantage éco-concurrentiel.
Le projet TRUEFOOD (Traditional United Europe Food) est un programme de recherche européen qui a démarré le 1er mai 2006 pour une durée de 4 ans. Il est doté d’un budget total de plus de 23 millions d’euros, dont les deux tiers sont financés par l’Union européenne, et regroupe pas moins de 11 fédérations nationales dont l’ANIA. Il a pour objectif d’augmenter la compétitivité de l’industrie alimentaire européenne, et plus particulièrement celle des produits traditionnels.
Consciente de cet enjeu pour les entreprises, l’ANIA s’est engagée dans le programme européen de recherche Truefood qui a pour but de promouvoir l’innovation dans les produits traditionnels.
Le rôle de l’ANIA dans Truefood consiste en du transfert de technologie.
Profiter des avancées techniques et études dans l’agro-alimentaire grâce à un transfert de technologies, cela vous intéresse ?
Notre objectif est de vous aider à progresser et vous tenir au courant des évolutions de votre secteur. C’est exactement la raison pour laquelle le projet TRUEFOOD a été mis en place au niveau européen avec la collaboration de l’ANIA, de l’association des centres techniques et de l’INRA. Ces derniers coopèrent afin de vous proposer des formations gratuites. Les thèmes seront liés aux axes de travail de Truefood : étude du comportement du consommateur, marketing, sécurité alimentaire, nutrition,…
Nous invitons les entreprises intéressées à se manifester dès à présent pour être averties des actions à venir.
Pourquoi cet intérêt pour les produits traditionnels ?
Les produits traditionnels sont bien souvent l’apanage des PME, moins armées en recherche et développement que les multinationales, mais également de moins en moins plébiscités par les consommateurs. Jusqu’à présent, le goût, l’origine géographique… étaient au centre des préoccupations des consommateurs. Aujourd’hui, celles-ci évoluent et l’attention croissante qu’ils portent à la qualité nutritionnelle des aliments par exemple pourrait réduire de manière significative la demande du marché en produits traditionnels qui souffrent bien souvent d’une mauvaise image en la matière, ce qui n’est pourtant pas justifiable. Cela pourrait avoir des répercussions non négligeables sur le tissu industriel national et sur l’aménagement du territoire, puisque les produits traditionnels sont bien souvent le reflet d’une culture régionale.