États Généraux de l’Alimentation // ATELIER 12
Cet atelier est découpé en 4 réunions :
> Jeudi 5 octobre 2017
> Jeudi 12 octobre 2017
> Mardi 7 novembre 2017
> Mercredi 15 novembre 2017
Les représentants de l'ANIA
- Sylvie Chartron, public Affairs Human Health and Nutrition Manager MARS CHOCOLATE EUROPE & EURASIA
Ce qu'en pense l'ANIA
> La réussite de la lutte contre l’insécurité alimentaire repose sur un travail collectif de toute la filière alimentaire et d’une grande diversité d’acteurs (national, régional ou local, associations, Etat, collectivités territoriales).
> L’aide alimentaire doit apporter des réponses sur l’ensemble de la problématique, de la réponse d’urgence à l’insertion durable. La fourniture de repas gratuits aux plus démunis permet de porter secours et constitue une passerelle, une porte d’entrée vers l’inclusion sociale.
> Mieux répondre aux besoins des personnes en situation d’insécurité alimentaire avec des outils permettant de rendre compte des disparités socio-économiques en matière d’apports alimentaires et nutritionnels.
> Dons alimentaires : Communiquer et améliorer les connaissances des publics cibles sur les actions existantes et pour les IAA sur les modalités d’actions.
Chiffres clés
> Alors qu’1 milliard de personnes souffrent encore de la faim aujourd’hui, la population mondiale va passer de 7,5 milliards d’êtres humains à 9 milliards en 2050. On estime qu’il faudra accroître la production agroalimentaire de 70%. Les besoins en protéines vont augmenter de 40% dans les deux prochaines décennies.
> En France, 8 millions de personnes sont en situation d’insécurité alimentaire, 31 % des français « bouclent juste » leur budget tous les mois, déclarant manquer en moyenne de 464€ chaque mois pour vivre confortablement, selon une enquête CSA réalisée pour Cofidis en 2016.
> 4,8 millions de personnes bénéficient d’une aide alimentaire en France (selon l’enquête IFOP 2016 menée, tous les deux ans, pour les Banques alimentaires)
- chiffre en hausse régulière de 2 % à 3 % par an
- 70 % des bénéficiaires sont des femmes
- 80 % sont des inactifs
- chômeurs (34%), hommes ou femmes au foyer (15 %), retraités (12 %), handicapés ou malades (8%).
- Quant aux 20 % qui ont un emploi, ce dernier est souvent précaire. Il y a aussi beaucoup de familles monoparentales (33 %) et de personnes seules (31 %).
- L’aide alimentaire équivaut à 92 euros par mois, un montant significatif en regard d’un revenu moyen de 800 euros.
> Origine des denrées collectées en 2016 : 39% des distributeurs, GMS et grossistes, 25,5% des producteurs agricoles et des industriels de l’agro-alimentaire, 23,5% de l’Union Européenne (FEAD) et de l’État (CNES). Cette contribution des 1 200 industriels des filières agroalimentaires est en croissance : +7% en volume avec 15 000 tonnes de denrées données en 2016. Objectif en 2017 : développer les apports en protéines et fruits et légumes qui manquent pour satisfaire l’équilibre nutritionnel recherché. Le soutien de nombreuses entreprises a fortement augmenté : Mc Cain, Groupe Bongrain, Groupe CECAB, Groupe LDC, Groupe Novandie Andros, Jacquet-Brossard, Lactalis, Materne Mont-Blanc, Mondelez, Sodiaal – Source banque alimentaire
> Depuis 2016, la loi Garot oblige les magasins de plus de 400 m2 à donner à une association leurs invendus.
Les documents ressources
Un projet développé par l’ANIA et son réseau en lien avec cette thématique :
- Le guide du don alimentaire ANIA-FCD-FNSEA-SOLAAL a été publié en 2009 et a été revu en 2013. Ce guide est destiné aux opérateurs économiques souhaitant contribuer à l’aide alimentaire.