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Note de conjoncture n°42 – Février 2013

L’édito:
2013 : année de l’ascèse La brutalité des chiffres n’étonne même plus. La baisse du PIB de 0,3% sur les trois derniers mois de l’année a confirmé les difficultés immenses de l’économie française à sortir de l’ornière.

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    Saviez-vous que 98% des industries alimentaires sont des TPE-PME ?


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    L’industrie agroalimentaire française est la plus importante du pays par le chiffre d’affaires

    Focus du mois

    Lorsque les marges s’érodent, l’emploi s’étiole

    – Depuis le milieu des années 2000, la rentabilité du secteur s’est fortement dégradée avec une accélération brutale depuis la crise de 2008-2009. L’an passé, le poids de l’Excédent Brut d’Exploitation dans la Valeur Ajoutée dégagée par les entreprises est tombé à 23%, soit un plancher historique. Au total, le ratio a reculé de 14 points depuis la fin 2008.
    – C’est cette dégradation aussi rapide que violente qui explique dans une large mesure l’érosion simultanée de l’emploi salarié. C’est ainsi que l’an passé nous estimons à 5 000 le nombre de postes qui ont été supprimés.
    – Pour autant, l’agroalimentaire demeure le premier employeur industriel de l’Hexagone avec des bassins d’emploi situés partout sur le territoire.
    – C’est pour cela qu’il est urgent d’enrayer le déclin de la rentabilité du secteur afin d’éviter un nouveau repli de l’emploi alors même que la conjoncture économique française et européenne est particulièrement déprimée.