estimation des investissements dans l'industrie en 2016

[Economie] Note de conjoncture n°80 – mars 2017

Le service économie de l’ANIA publie sa note de conjoncture n°80, datée de mars 2017.

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Auteur

Stéphane Dahmani

Stéphane Dahmani

Directeur Economie

Au sein du département économie et compétitivité, Stéphane DAHMANI suit les dossiers relatifs à l’économie et la compétitivité du secteur agroalimentaire.

Son rôle est de représenter l’ANIA dans différentes instances (MEDEF…) et auprès des Pouvoirs Publics et d’apporter son expertise aux commissions, groupes de travail et services de l’ANIA. Ses principales fonctions sont d’assurer le suivi d’indicateurs économiques et de panel et la production d’une veille sur le secteur agroalimentaire. Il participe également à la rédaction de notes de conjoncture, de positions et d’argumentaires sur le secteur, dont il assure la synthèse et la diffusion auprès de nos différents adhérents (fédérations, entreprises).

Auparavant il était Economiste pendant 5 ans à la Direction Générale du Trésor. Il a notamment eu en charge, pendant 4 ans, la réalisation de prévisions macroéconomiques (Inflation, Consommation des ménages et Croissance) au sein du service des Politiques macroéconomiques et des affaires européennes (SPMAE) de Bercy. Plus récemment, il était le responsable du suivi des entreprises françaises (situation économique et financière) et rapporteur au sein de l’Observatoire du financement des entreprises, auprès de la Médiation du crédit.

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En synthèse, l’industrie alimentaire française perd des parts de marchés à l’international et sa compétitivité s’érode depuis la crise financière, dans un contexte où le prix des matières premières a explosé.

 

La difficulté structurelle qu’a le maillon industriel à « passer des tarifs » est le reflet de la très grande concentration du secteur de la grande distribution (4 centrales d’achats représentants près de 92 % des achats en France)  qui se trouve confrontée à un amont très fragmenté (plus de 17 000 entreprises agroalimentaires).

 

Le décrochage de la compétitivité de l’industrie alimentaire française reflète également une pression fiscale accrue depuis 2011 (nette accélération de la fiscalité sur les facteurs de production uniquement observable en France) qui s’ajoute à des normes et sur-transpositions croissantes, qui viennent obérer la productivité de l’industrie alimentaire et sa capacité de rebond.

 

Deux problématiques majeures de compétitivité pour l’industrie alimentaire demeurent :

  • Mettre fin à la guerre des prix, destructrice de valeur
  • Supprimer la fiscalité comportementale et les taxes inutiles qui pèsent aujourd’hui fortement sur les facteurs de production