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Lettre Eco n°7 – 3ème trimestre 2012

C’est dans un contexte économique particulièrement délicat que s’ouvre l’édition 2012 du SIAL. Une raison de plus pour saluer la tenue de cet événement qui réunit les acteurs qui comptent de l’industrie agroalimentaire française et qui donne l’occasion à nos entreprises de se confronter et de se comparer à leurs homologues internationaux.

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Mini-sondage

    Saviez-vous que 98% des industries alimentaires sont des TPE-PME ?


    Oui


    Non

    Pourtant, les raisons d’être inquiets sont légion : tous comme les autres pans de l’économie française, nos industriels subissent le contrecoup d’une conjoncture dégradée doublée d’une nécessaire cure d’austérité. C’est un leurre que de penser que notre statut de première industrie nationale nous protège, au contraire. 80% de l’activité de nos industriels est générée sur le marché hexagonal : ce qui se révèle une force en temps normal s’avère être un point de fragilité en temps de crise. Bien entendu, nous ne pouvons que nous féliciter d’être une industrie qui ne délocalise pas et qui a su résister à la désindustrialisation qui lamine le tissu économique français. Mais, fait rare, 2012 devrait se solder par une baisse de la consommation alimentaire en volume, ce qui conduit les chefs d’entreprise à adopter des comportements défensifs. Hélas, il est impossible qu’il en soit autrement : les leviers de croissance internationaux sont partiellement bloqués du fait de la terrible récession qui affecte nos voisins, et principaux partenaires commerciaux, italiens, espagnols ou britanniques.
    Sur le front domestique, la situation n’est guère meilleure : nos clients majeurs, les distributeurs, sont aussi à la recherche d’un nouveau souffle et imposent des conditions toujours plus drastiques, voire iniques, à leurs fournisseurs.