Du 20 au 26 mars 2017, l’industrie française sera mise à l’honneur à l’occasion de la Semaine de l’Industrie, organisée par le ministère de l’économie et des finances. Pendant 7 jours, partout en France, de nombreux d’événements et portes ouvertes d’usines seront proposés au grand public afin de mieux connaître le secteur industriel. L’ANIA et les entreprises agroalimentaires y participeront très activement.
A quelques jours de cette grande manifestation et dans le cadre des débats pour la présidentielle, l’ANIA a choisi de publier les 12 propositions de la première industrie de France. Les 17 647 entreprises agroalimentaires demandent aux candidats à la Présidence de la République française de s’engager à leurs côtés afin de :
La grande ambition de l’industrie alimentaire française est de redonner de la valeur à l’alimentation. Cette ambition collective nécessite la contribution de chaque acteur : agriculteur, industriel, artisan, distributeur, commerçant, citoyens-consommateurs et pouvoirs publics.
Ainsi, les futurs gouvernants devront être les garants des bonnes relations au sein de la filière, assurer un environnement réglementaire et fiscal stable, et agir pour la compétitivité de la première industrie du pays.
1. Créer un grand Ministère de l’Alimentation :
- pour accompagner efficacement toute la filière,
- pour coordonner des politiques publiques ambitieuses et cohérentes,
- pour mieux prendre en compte les attentes des consommateurs et des acteurs économiques,
2. Après 10 ans de LME, repenser le cadre réglementaire des relations commerciales :
- en partant d’une approche « filière alimentaire » car l’alimentation n’est pas une marchandise comme les autres,
- en remettant le produit et l’offre au cœur des négociations commerciales et non plus seulement le prix,
- en simplifiant une loi devenue illisible pour les opérateurs quelle que soit leur taille,
- en maintenant et renforçant les acquis utiles et efficaces, notamment tous ceux qui ont permis de corriger le déséquilibre grandissant entre distributeurs et fournisseurs.
3. Faire appliquer la loi, toute la loi : c’est une nécessité économique et sociale vitale !
4. Questionner le droit de la concurrence, notamment au niveau européen, pour que le dogme du prix et l’intérêt à court terme du consommateur ne viennent pas mettre en péril l’intérêt à long-terme du salarié : un équilibre doit être retrouvé.
5. Créer un grand Ministère de l’Alimentation :
- pour accompagner efficacement toute la filière,
- pour coordonner des politiques publiques ambitieuses et cohérentes,
- pour mieux prendre en compte les attentes des consommateurs et des acteurs économiques,
6. Après 10 ans de LME, repenser le cadre réglementaire des relations commerciales :
- en partant d’une approche « filière alimentaire » car l’alimentation n’est pas une marchandise comme les autres,
- en remettant le produit et l’offre au cœur des négociations commerciales et non plus seulement le prix,
- en simplifiant une loi devenue illisible pour les opérateurs quelle que soit leur taille,
- en maintenant et renforçant les acquis utiles et efficaces, notamment tous ceux qui ont permis de corriger le déséquilibre grandissant entre distributeurs et fournisseurs.
7. Faire appliquer la loi, toute la loi : c’est une nécessité économique et sociale vitale !
8. Questionner le droit de la concurrence, notamment au niveau européen, pour que le dogme du prix et l’intérêt à court terme du consommateur ne viennent pas mettre en péril l’intérêt à long-terme du salarié : un équilibre doit être retrouvé.
9. Réduire le coût du travail: transformer le CICE en baisse de charges sur les salaires.
10. Maîtriser le coût de l’énergie : préserver la compétitivité du coût de l’énergie, notamment pour les entreprises électro et gazo-intensives.
11. Moderniser: poursuivre les chantiers de la solution alimentation intelligente, améliorer la lisibilité des dispositifs de soutien à l’investissement et à l’innovation.
12. Exporter: mettre en place un guichet unique, des moyens humains et financiers pour reconquérir notre leadership à l’international.