[Guide bonnes pratiques] Les réussites françaises à l’international

La France est le 4^ème exportateur de biens alimentaires transformés (derrière les Etats-Unis, l’Allemagne et les Pays-Bas) et ses produits sont largement appréciés et reconnus pour leur excellence par les consommateurs étrangers. Notre pays reste un leader reconnu en matière de qualité et de sécurité des aliments et bénéficie d’une image internationale associée au bien-manger et au bien vivre.

En 12 ans, la France a pourtant perdu deux places au classement mondial, un sursaut collectif est nécessaire.

Extrait de la Tribune “Quand la France se réveillera” :

En 2015, le solde commercial de l’agroalimentaire français était toujours excédentaire de 8.1 milliards d’euros alors que la balance commerciale française tous secteurs confondus restait significativement déficitaire de plus 48 milliards d’euros.

Plus des deux tiers des exportations agroalimentaires françaises sont à destination des pays de l’Union Européenne (66%). Les marchés américains (10%), asiatiques (14%) et africains (9%) sont des destinations encore sous exploitées et à conquérir. Seul 21% du chiffre d’affaires des industries alimentaires est réalisé à l’export, les perspectives de croissance à l’international demeurent donc nombreuses et les initiatives gagnantes d’entreprises se multiplient.

De nombreuses entreprises françaises ont fait le pari gagnant de l’export. L’ANIA a tenu à valoriser ces succès lors du SIAL 2016 au sein d’un recueil intitulé « Les réussites françaises à l’international » (PJ).

Plus de 40 entreprises présentent leurs démarches concrètes couronnées de succès et classées en 7 catégories : 1. Produits gourmets ; 2. Produits de l’épicerie sucrée ; 3. Produits laitiers ; 4. Produits céréaliers ; 5. Boissons ; 6. Produits traiteurs ; 7. Produits à base de fruits et légumes.

Pour conquérir de nouveaux marchés, l’industrie alimentaire doit savoir s’inspirer des réussites et profiter du collectif. C’est la raison pour laquelle, l’ANIA anime un Club des Exportateurs de plus de 150 entreprises et promeut l’exportation collaborative qui permet à des entreprises de petite taille de mutualiser leurs moyens afin de gagner en compétitivité et en expertise.

Poursuivant la même ambition de solidarité au sein du secteur français, l’ANIA avait officialisé en septembre 2015 en présence de Mathias Fekl, secrétaire d’Etat chargé du commerce extérieur, sa Charte Réussir ensemble à l’international. Dans ce cadre, L’ANIA, ses fédérations sectorielles, ses associations régionales et les entreprises agroalimentaires qu’elles représentent ont décidé d’unir leurs forces pour permettre aux PME de bénéficier du support de grands groupes dans leurs démarches internationales.

La Revue de l’Industrie Agroalimentaire a organisé la deuxième édition des RIA Globes. Remis sur le stand de l’ANIA au SIAL, ces prix ont objectif de récompenser et de valoriser les initiatives originales de développement à l’international des entreprises agroalimentaires françaises.

L’ANIA a renouvelé son soutien à cette initiative. A cet égard, les nominés aux RIA Globes 2016 figurent dans le recueil des réussites françaises à l’international.

Les lauréats ont été sélectionnés par le jury présidé par Michel Nalet (vice-président Europe et International de l’ANIA) et composé d’Isabelle Gattegno (rédactrice en chef adjointe de RIA), Serge Lhermitte (délégué ministériel aux entreprises agroalimentaires, ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt), Nicolas Trentesaux (directeur de Sial Group), Christophe Monnier (chef du département agroalimentaire de Business France) et Laurent Bénard (éditeur délégué de RIA).

Les trois lauréats sont :

1. IAA : Cooperl pour l’export en Chine de sa gamme Brocéliande de « jambon bien élevé »
2. Organisations collectives : la Fédération Régionale des Industries Agroalimentaires (FRIAA PACA) pour son accompagnement sur-mesure des TPE et PME en Provence Alpes Côte d’Azur
3. Coup de cœur : la fromagerie Gillot pour le développement de son camembert « made in Normandy » sur les marchés anglo-saxons et en Europe du Nord