Près de 1 200 participants se sont rendus à cet événement rassemblant tous les acteurs de la chaine agroalimentaire, du producteur jusqu’au consommateur. L’Open agrifood Orléans a proposé un programme riche en contenus et débats et avec une thématique au cœur de nos préoccupations : « A table citoyen ! ».
Le forum 2015 s’est orienté sur le citoyen et plus particulièrement les consomm-acteurs.
Emmanuel Vasseneix, vice-président de l’Open agrifood et président de l'Union Nationale Interprofessionnelle des Jus de Fruits (Unijus)
C’est pourquoi, l’Open agrifood Orléans a organisé cette année 4 colloques animés par des professionnels du secteur :
- le gaspillage alimentaire : « Un moyen de donner une idée plus précise du gaspillage consisterait à obtenir au plan national la somme de crédit d’Impôt pour l’optimisation de la ramasse. Cette information pourrait être un bon point de départ. » Thomas POCHER, Directeur du centre E.Leclerc de Templeneuve et Wattrelos (59)
- la fracture alimentaire : « Pour autant « fournir » n’est pas « consommer » : mettre à disposition des fruits et légumes ne suffit pas, car les normes de consommation dictées par la télévision, les spots publicitaires orientent les consommateurs vers des produits élaborés qui correspondent aussi à des normes de niveau de vie. Il est impératif de prendre en compte la dimension sociologique dans l’aide alimentaire. » Guillaume BAPST, Président-Fondateur ANDES
- les enjeux de nutrition santé : « L’esprit est positif, avec une évolution continue pour une amélioration du mode de vie, avec d’avantages de pédagogie, de dialogues et d’engagement entre tous les acteurs concernés » Sandrine RAFFIN, Présidente de LinkUp Conseil
- la sécurité sanitaire des aliments : « Expliquer toujours le métier tout au long de la filière », Serge Michels, Directeur Général du Groupe PROTEINES
L’Open agrifood Orléans a accueilli durant la plénière d’ouverture, 5 intervenants de tous horizons : Christophe DEQUIDT, France, Noreen LANIGAN, Irlande, Moez EL SHOHDI, Egypte, Docteur Lixia TANG, Chine et Frère Godfrey NZAMUJO, Bénin .
La plénière « Des chemins vers l’autosuffisance alimentaire » a permis de découvrir sur différents continents des initiatives originales et riches d’enseignements, conduites par des organisations ou des individus pour nourrir les populations locales. De comprendre également comment ces initiatives peuvent inspirer tous les échelons de la chaîne agroalimentaire pour prendre en compte le formidable challenge de nourrir 9 milliards d’individus d’ici 2030.
C’était LE rendez-vous à ne pas manquer avec 400 participants dont 200 leaders de la chaine agroalimentaire qui se sont réunis pour partager leur vision sur :
- La COP21 : « La solution est dans l’assiette ». Les participants ont réfléchi ensemble à l’enjeu du réchauffement climatique sur la filière et sur les différents engagements pour la réduction des Gaz à Effet de Serre (GES).
La plénière de clôture a permis de revenir sur les 2 jours du Forum, « Le bonheur est dans l’assiette » avec la présence de 6 intervenants : Philippe VASSEUR, Président du World Forum Lille, Emmanuel VASSENEIX, Vice-Président de l’Open agrifood Orléans, Erik ORSENNA, Président de l’Open agrifood Initiatives, Xavier BEULIN, Président de l’Open agrifood Orléans, Daniel NAIRAUD, Directeur Général du Fonds Français pour l’Alimentation Saine ainsi que Capucine LAURENT, Directrice associée de GreenFlex.
Xavier BEULIN a décrété « Orléans, capitale mondiale du dialogue citoyen au service d’une agriculture et d’une alimentation soutenables et responsables ». Pour avancer, il faut dialoguer dans un cadre approprié tel que le Forum Open agrifood.
Emmanuel VASSENEIX, pense qu’il « faut accepter de payer le vrai coût de l’alimentation et jouer la carte de la transparence ».
Erik ORSENNA : « Qu’est-ce que la table ? L’apprentissage de la civilité ! On y apprend le partage, l’écoute, l’attention. L’UNESCO a d’ailleurs indiqué que le repas à la française devrait être inscrit à l’UNESCO comme modèle de civilité. La table c’est aussi la connaissance. On y apprend comment les produits ont été conçus, d’où ils viennent. On y apprend la gourmandise. »
Michel GRIFFON : « Nous avons besoin de la relève, des jeunes ! » « Nous devons défendre l’art de vivre à la française et exprimer l’âme de nos produits. »