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[VRAI-FAUX] Complément d’information suite à l’article du Point
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L’industrie alimentaire condamne et combat la fraude qu’elle subit en mettant tout en œuvre pour permettre aux nombreux intervenants de la chaîne de faire une analyse du risque de fraude.
Voici ci-dessous des extraits de l’article du Point pour lesquels nous apportons des compléments d’information. Vous pouvez également consulter une version en ligne de cet article ici.
> FAUX
Le miel, par définition est un produit totalement naturel. Selon la définition du décret 2003-587, « le miel est une substance sucrée naturelle produite par les abeilles». Pour s’appeler miel, le miel ne doit avoir été additionné d’aucune substance et rien ne doit avoir été enlevé. Les additifs alimentaires sont également interdits. Seul le mélange avec un autre miel est autorisé.
> VRAI
A la suite des fraudes à la viande de cheval, l’industrie alimentaire française a élaboré une charte contre la fraude à l’espèce de viande. La lutte contre les fraudes constitue un enjeu majeur pour les entreprises agroalimentaires en France pour garantir un niveau optimal de sécurité et de qualité de leurs produits, et ainsi maintenir la confiance de leurs consommateurs. En 2015, cet outil a été décliné pour tout type de matière première alimentaire afin de donner aux entreprises les clés pour mieux prévenir les fraudes. Ce document rappelle les règles applicables aux intervenants de la chaîne, listant tous les paramètres à prendre en considération pour réaliser une analyse du risque fraude et mettre en place un contrôle renforcé, et propose des mesures de renforcement des procédures de contrôle des marchandises.
Les fédérations nationales sectorielles travaillent sur des moyens complémentaires comme le développement de base de données de référence pour une évaluation plus rapide et fiable de l’authenticité des produits.
La Commission Européenne et les Etats Membres se mobilisent pour finaliser un réseau européen, similaire à celui existant pour les alertes sanitaires (RASFF). Et un vaste projet européen de recherche FoodIntegrity, financé par la Commission Européenne est en cours.
> FAUX
La réglementation européenne définit d’une part ce qu’est un auxiliaire technologique, d’autre part ce qu’est un additif. Un auxiliaire technologique n’est pas un additif. Les additifs et les auxiliaires technologiques doivent tous figurer sur des listes établies par la réglementation européenne ou nationale (Règlement n°1333-2008 et Arrêté du 19 Octobre 2006). Selon le Règlement n°1169/2011 relatif à l’information du consommateur, sauf s’il contenait des allergènes, un auxiliaire technologique ne doit pas être étiqueté dans la liste des ingrédients car il n’est plus présent dans la denrée alimentaire après sa fabrication.
Tous les additifs alimentaires utilisés par un industriel sont mentionnés sur l’étiquette, la réglementation laisse la liberté à l’opérateur d’indiquer le numéro E ou le nom de l’additif alimentaire dans la liste des ingrédients.