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Redonnons de la valeur à l’alimentation

Ce qui donne de la valeur à notre alimentation : c’est le choix des matières premières.

70 % de ce que nous achetons et transformons provient de l’agriculture française. Nous sommes donc les 1er clients des éleveurs et cultivateurs de notre pays. Et nous en sommes fiers. Notre destin est lié au destin de l’agri- culture. Comme eux, nous sommes soumis à la difficulté de l’extrême volatilité des cours mondiaux. Cela limite considérablement la capacité de nos entreprises d’avoir une visibilité correcte sur leurs approvisionnements.

 

Au global, les charges d’approvisionnement en matières premières représentent près de 55 % du résultat économique des entreprises du secteur agroalimentaire (contre 36 % dans l’industrie manufacturière).

 

Ce sont nos savoir-faire industriels et nos recettes qui nécessitent des investissements très conséquents afin d’assurer l’excellence de la qua- lité des produits, sécuriser drastiquement la fabrication et optimiser la logistique.

 

C’est l’innovation permanente tout au long de la fabrication : 61 % d’entreprises innovantes, au-dessus de la moyenne industrielle.

 

C’est la garantie de la qualité et de la sécurité optimale tout au long de la chaîne. Et la France est l’une des chaînes les plus sûres du monde.

Mais notre environnement actuel détruit de la valeur tout au long de la filière alimentaire

La création de valeur dans notre filière est bloquée par la guerre des prix et des promotions que se livrent les enseignes de la distribution depuis plusieurs années. Plus de 80 % des produits alimentaires sont vendus par la grande distribution qui verrouille l’accès à partir de 4 grandes centrales d’achats seulement.

 

Cette guerre des prix à coût de centimes et de nombreuses pratiques abusives entraîne donc une destruction de valeur et une déstabilisation de la filière. Le prix des denrées alimentaires en supermarché est en déflation permanente depuis 2013.

 

À l’autre bout de la chaîne, le consommateur ne perçoit aucun gain pour lui-même. Car la réalité est que le pouvoir d’achat ne se joue plus dans le caddie de supermarché.

En 50 ans, la part du budget alimentation dans les dépenses de consommation des français est passée de 27% à 13%.

Dans le même temps, les dépenses préengagées (logement, communication,…) sont passées de 15 à 30 %.

 

Il faut donc, tous ensemble de l’agriculteur au consommateur, en passant par l’industriel, redonner de la valeur à notre alimentation.

 

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