Le service Alimentation-Santé de l’ANIA fait le plein d’actualité à la rentrée, et vous propose ici un zoom sur deux événements :
Mercredi 7 octobre, l’ANIA accueille au sein de ses locaux une formation “droit et pratique de l’étiquetage” de 9h à 17h30, à destination des entreprises agroalimentaires.
La réglementation encadrant l’étiquetage des denrées alimentaires vient d’être profondément révisée par le règlement européen n° 1169/2011 du 25 octobre 2011. Face à un consommateur à la recherche d’une information complète et réaliste, la maîtrise des règles d’étiquetage est impérative pour tout industriel qui doit diffuser des produits conformes à la réglementation et valoriser au mieux les qualités intrinsèques de ses produits.
Il est donc important de connaître les règles évolutives de l’étiquetage des produits alimentaires à travers les mentions obligatoires, les mentions interdites et le traitement particulier des mentions valorisantes des produits.
Cette formation vous permettra d’acquérir les bases théoriques pour l’étiquetage des denrées alimentaires et d’acquérir une méthodologie pratique pour appliquer ces dispositions à vos produits.
Face aux questions qui se posent pour l’application du nouveau règlement INCO, le « questions-réponses » de l’ANIA vous sera présenté pour vous apporter des réponses concrètes.
Camille Helmer, responsable des affaires réglementaires de l’ANIA, participe mercredi 16 septembre à la conférence des mercredis du Pavillon de la France à l’exposition universelle de Milan, sur le thème “Sans additif, colorant, conservateur,… : quels bénéfices réels pour le consommateur ?”
Utilisés depuis des siècles, les additifs alimentaires (conservateurs, colorants, exhausteurs de goût,…) soulèvent toujours des interrogations et parfois des inquiétudes pour les consommateurs. La conservation des aliments date de l’époque où l’homme a appris à protéger la récolte de l’année jusqu’à la suivante et à conserver viande et poisson en les salant ou en les fumant. Les égyptiens ont utilisé des colorants et des arômes pour augmenter l’attrait de certains produits alimentaires et les romains ont eu recours au salpêtre (ou nitrate de potassium), aux épices et colorants pour la conservation et l’amélioration de l’apparence des aliments. De tout temps, les cuisiniers ont régulièrement employé la levure en tant qu’agent levant, des épaississants pour les sauces, les sauces au jus et colorants comme la cochenille pour améliorer leurs plats …
Alors d’où viennent ces questionnements, voire appréhensions des consommateurs ? Dans les années 2000, des chercheurs ont suggéré que les changements des habitudes alimentaires ont coïncidé avec une hausse du nombre d’enfants présentant des troubles du comportement. L’idée selon laquelle les additifs alimentaires et les colorants en particulier pouvaient être liés à l’hyperactivité a suscité beaucoup d’intérêt et une controverse considérable. Il y a également des interrogations de la part du grand public concernant le potentiel allergisant des additifs. S’il est vrai qu’un petit nombre d’individus ayant des allergies spécifiques peut être sensible à certains additifs alimentaires, aucun problème n’a été identifié chez la plupart des personnes. Quels sont exactement les bénéfices et les risques des additifs alimentaires ?