visuel note de conjoncture

Note de conjoncture n°29 – Décembre 2011

Restez informé ! Choisissez votre newsletter


Auteur

ANIA

ANIA

Redacteur

Ceci est notre biographie

All Articles

Mini-sondage

    Saviez-vous que 98% des industries alimentaires sont des TPE-PME ?


    Oui


    Non

    True-False

    L’industrie agroalimentaire française est la plus importante du pays par le chiffre d’affaires

    L’agroalimentaire inquiet pour 2012

    Une perte de compétitivité globale de l’industrie agroalimentaire ces dix dernières années…

    Depuis la crise des matières premières agricoles de 2007, on constate que la valeur ajoutée créée par le secteur est en chute libre. Deux années ont suffi au secteur pour perdre les bénéfices de 7 années de progression : le niveau de la valeur ajoutée atteint début 2011 correspond à celui du début de l’année 2000. Cette perte de compétitivité des entreprises agroalimentaires est inquiétante.
    A ce repli s’ajoute la position à l’international des industriels agroalimentaires qui recule. Même si en 2011, le solde commercial des produits agricoles transformés progresse de près de 25 % sur les 9 premiers mois, il est essentiellement lié au succès des vins et spiritueux vers les marchés des pays tiers. Alors que jusqu’en 2004, la France était premier exportateur mondial de produits agroalimentaires transformés, elle a d’abord été dépassée par les Pays-Bas, puis par l’Allemagne pour finalement passer à la 4ème place derrière les Etats-Unis depuis 2009. La concurrence internationale s’intensifie.

    … quand l’année 2012 s’annonce tendue.

    Des premiers signes de ralentissement de la consommation sont observés dès cette fin d’année 2011. Les effets de l’inflation et de la crise de la dette commencent à se faire sentir. Des signes de rigueur apparaissent dans la consommation se traduisant notamment par une progression des marques de distributeurs. De façon générale, les arbitrages se font plutôt sur les produits plaisirs que sur les indispensables et les analystes constatent une fragilité du « prêt à consommer » par rapport au fait-maison. Le moral des ménages se dégrade face à un niveau record du chômage et un durcissement des crédits à la consommation. La panne de la consommation risque donc d’être durable. Les produits alimentaires risquent alors de subir les conséquences d’un tel ralentissement.
    Face à ces signaux négatifs, les industriels agroalimentaires ont encore revu à la baisse leurs prévisions d’investissement en octobre 2011 par rapport aux prévisions de début d’année.

    Les forces de l’industrie agroalimentaire s’amenuisent. Il est urgent de limiter cette érosion afin de pérenniser les entreprises agroalimentaires françaises et les 477 000 emplois du secteur. Ce sont quelques 10 000 entreprises agroalimentaires qui ont besoin de signaux positifs pour redonner du souffle à leur activité.