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Note de conjoncture n°45 – Mai 2013

Le poids des maux, le choc des impôts Il semblerait que la France s’attende à être choquée. En tout cas, c’est la promesse qui lui est faite avec les proclamations de choc de compétitivité puis de choc de simplification. A l’évidence, l’agroalimentaire n’échappe pas à l’impératif de l’électrochoc.

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    Saviez-vous que 98% des industries alimentaires sont des TPE-PME ?


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    L’industrie agroalimentaire française est la plus importante du pays par le chiffre d’affaires

    Focus du mois

    Consommation : le logement s’accroît, l’alimentation ploie

    – La défense du pouvoir d’achat est devenu un leitmotiv de la grande distribution pour justifier la guerre des prix que se livrent ses acteurs. Dans leur discours, sans leurs velléités déflationnistes, le consommateur devrait subir une ponction insupportable de son pouvoir d’achat.
    – Une étude plus attentive des données disponibles montre cependant que ce discours ne tient pas. D’une part, il feint d’ignorer la concurrence que se livrent les entreprises agroalimentaires entre-elles. Aucun acteur ne prendrait le risque de voir se détourner de lui les consommateurs en raison d’un mauvais positionnementprix de son produit (c’est-à-dire un prix qui serait divorcé de la valeur intrinsèque du bien).
    – D’autre part, il ne tient pas compte de la part faible et décroissante de l’alimentation dans le budget des ménages. Ce ne sont pas les produits des IAA qui sont déterminants dans l’évolution du pouvoir d’achat des ménages.
    – De fait, ce sont d’abord les revenus (en particulier ceux du travail) qui importent. Pour ce qui obère le pouvoir d’achat, il faut aussi tenir compte de la fiscalité et de la structure des dépenses des ménages. C’est là qu’on s’aperçoit du poids désormais insupportable du logement (et des dépenses afférentes) dans la consommation des Français. C’est donc à ce niveau (après celui du chômage) que se gagnera la bataille du pouvoir d’achat.